Advanced French Conversation 50.346 |
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I. Interviewez à tour de rôle vos camarades de classe en utilisant les questions suivantes:
1. Comment il /elle s'appelle >
Comment t'appelles-tu?
2. Quel âge il a
3. En quelle année (première,
deuxième, troisième, quatrième) il est
4. En quoi il est étudiant
(Il y a trois façons de dire: ". . . is my major)
Je suis étudiant(e) en anglais,
histoire, psycholologie, sociologie, langues vivantes
Ma matière principale, c'est
l'art, c'est l'informatique, ce sont les sciences politiques
Ma spécialité, ce
sont les mathématiques, c'est l'ingéniérie électronique,
etc.
5. Ce qu'il fait dans la vie >
Qu'est-ce que tu ...?)
6. Où il habite
7. Depuis quand il y habite
8. S'il y habite seul ou s'il partage
avec quelqu'un (ses parents, des amis, son copain, sa copine)
9. A quoi il s'intéresse.
10. Ce qu'il aime faire le week-end
(quand il a un moment de libre, le vendredi, le samedi soir)
II. Pour vous aider à faire votre autoportrait:
Vous allez indiquer les informations
suivantes dans des phrases complètes:
a) votre nom
b) votre âge
c) le nom de la ville d'où
vous venez ou dans laquelle vous habitez
d) depuis combien de temps vous
y habitez
e) ce que vous voulez devenir après
avoir terminé vos études
f) les cours que vous suivez; (Je
suis quatre / cinq ...)
g) quels jours de la semaine vos
différents cours ont lieu
h) à quoi vous vous intéressez
i) ce que vous aimez faire
j) des renseignements sur votre
propre vie (votre famille, votre petit(e) ami(e),
vos copains et copines, etc. )
Vous pouvez rajouter d'autres renseignements si vous voulez.
Polycopié de Faisons des Progrès
Politique:
• Le fait de se présenter aux élections
prouve qu’on est innocent (qu’on est cynique, qu’on est profiteur).
Le croyez-vous?
• Tout en restant fidèle à l’idéal
démocratique, admettrions-nous que certains de nos élus sont
des imbéciles?
• Est-ce que nous préférons être
gouvernés par l’homme pratique plutôt que par le visionnaire?
Education:
• Les universités ont-elles besoin/ raison de
demander des conseils aux étudiants quant à la matière
à enseigner et aux méthodes d’enseignement?
Poésie, théâtre, littérature:
• Est-ce que les grands auteurs n'ont pas existé
seulement sous les régimes absolutistes ?
• Pourquoi n’avons-nous plus de héros? Pourquoi
notre époque ne produit-elle plus de grands auteurs dramatiques?
• Croyez-vous qu’on puisse changer d’opinion parce qu’on
a vu un film ou une pièce de théâtre?
Hommes/Femmes:
• Pourquoi serait-il / ne serait-il pas souhaitable d’avoir
une femme Présidente des Etats-Unis?
• L’institution du mariage avantage-t-elle plutôt
les femmes que les hommes?
• En cinq minutes, essayez d’ “expliquer” d’un côté
l’Homme et de l’autre la Femme
Argent:
• On dit que l’argent ne fait pas le bonheur. Lequel
des facteurs suivants en serait le plus indispensable:
a) la santé;
b) un travail passionnant;
c) être aimé;
d) être respecté;
e) une vie familiale harmonieuse;
f) des ambitions modestes, se contenter
de peu?
IV. Sujets divers:
1. Love and Friendship - L'amour et l'amitié
http://french.about.com/library/begin/bl_love.htm
2. About the “Rude French” - Au sujet des Français
qui ont la réputation d'être impolis
http://french.about.com/library/weekly/aa071999.htm
3. A propos du français: apprendre à
accepter
Beaucoup d'étudiants pensent que la langue française
est un animal mystérieux. Ils veulent connaître tous
ses secrets. Ils désirent tout comprendre.
Mais plus ils essaient de tout comprendre et plus cette langue devient difficile. On n'apprend pas une langue comme on étudie les mathématiques ou la géographie. Ici, pas de cartes, pas de formules. Le français, comme tous les languages de l'humanité, a une culture et une histoire. Il n'a pas été découvert un beau jour par un savant plus malin que les autres. Il faut l'accepter.
C'est comme pour un ami. Vous appréciez ses qualités mais vous savez que vous devez vous habituer à ses défauts.
Le plus souvent un point de grammaire est facile à comprendre, quelques exemples suffisent. Mais les étudiants continuent de demander : "pourquoi et pourquoi et encore pourquoi ?". Ils se cognent la tête contre les murs. Ils comprennent parfaitement mais n'acceptent pas.
Chaque peuple a sa propre vision du monde. On ne voit
pas les choses de la même manière si on est Français,
Italien, Japonais ou Russe. Pour les Français, le mot "voiture"
est au féminin, pour les Espagnols il est au masculin. En français,
un "chanteur" peut changer de sexe et devenir une "chanteuse" mais un "médecin"
restera toujours "un médecin" même si c'est une jeune femme
blonde au sourire charmant !
En français, les objets ont aussi un sexe !
Je regarde mon bureau et j'y vois UN stylo, UNE feuille
de papier et UNE gomme. Pourquoi ?
Ne vous précipitez pas sur vos livres et vos dictionnaires.
Vous n'y trouverez aucune réponse.
En français, le genre des mots dépend de
l'histoire et de la culture.
Le grammairien n'a rien à voir avec tout cela.
Désolé.
Mais il faut l'accepter.
4. About Spanish easier than French - à propos
du mythe qui veut que l'espagnol soit plus facile que le français
http://french.about.com/library/bl-myth-spanishiseasier.htm
5. A propos du mot "héros" : Petite leçon
d'histoire et de linguistique
http://www.institut-parisien.com/IPmag/mag.html
Le concept de "héros" est né en Grèce antique. Il désigne d'abord les chefs militaires de la guerre de Troie comme Ulysse ou Agamemnon. Puis il prend une signification religieuse en désignant les demi-dieux et, à partir de ce modèle, les hommes élevés au rang de demi-dieu après leur mort.
Les Grecs diversifient les héros : Hercule le fort, Orphée l'inspiré. De même, parmi les héros épiques, on ne confond pas Achille le bouillant, Ulysse le rusé, Hector remarquable pour son humanité. Enfin, Alexandre, héros historique, mort à 33 ans après avoir créé un empire, fournit à des générations de rois ou de généraux européens le modèle inoubliable du conquérant civilisateur.
Le terme de héros entre dans le latin classique
avec le sens de demi-dieu, mais il acquiert celui d'"homme de valeur supérieur".
Le mot passe dans la langue écrite française aux alentours
de 1370 et le sens se désacralise vraiment à la Renaissance.
La signification d' "homme supérieur" devient successivement celle
d'"homme digne de l'estime publique", "homme au-dessus du commun" et, par
extension, "personnage principal d'une oeuvre". Le terme se féminise
au XVIe siècle (héroïne) et le mot "héroïsme"
apparaît au XVIIe.
V. Autres "grands" sujets tirés de Propos pertinents et impertinents(voir polycopiés ad hoc)
La religion
La politique
La Démocratie
L'éducation
L'économie politique
La poésie
Le théâtre
La science médicale
L'art cinématographique
La fiction
Les femmes
L'amour
La justice
Le bonheur
La liberté
L'individualisme
L'intelligence
L'information
L'espoir
L'art
La critique
VI. Apprendre à parler des métiers
Source: http://www.liberation.com Papa commande et maman coud. Pour les enfants, juge, fermier, policier, président restent des métiers masculins.
L'avenir vu de la petite classe : Des enfants
de CE2 (Cours moyen élémentaire) parlent de leurs métiers
futurs, de celui de leurs parents et surtout de celui de maman, qui rythme
la vie de la famille. (Le lundi 17 décembre 2001)
Ils veulent devenir «vétérinaire pour soigner les animaux»,
«médecin pour aider les gens», «avocate pour les
sortir de prison», «pompier pour les sauver» et «jardinière
pour s'occuper des plantes». Ou bien ils se rêvent en «footballeur»
pour les garçons, «danseuse» ou «chanteuse»
pour les filles. Pour les enfants de cette classe de CE2 de l'école
Brunet, dans le XIXe arrondissement de Paris, le monde du travail reste
majoritairement peuplé de superhéros, des sauveurs(ses),
des guérisseurs(ses), ceux-là mêmes qui nourrissent
leurs lectures et jeux quotidiens. De l'univers professionnel des adultes,
ils ont néanmoins une vision assez précise, et même
plutôt mature, dictée par ce qu'ils en perçoivent au
travers de l'activité de leurs parents. «Oui, disent-ils,
le travail est nécessaire, obligé.» Ils ont intégré,
déjà, qu'il faut travailler «pour gagner de l'argent»,
«faire vivre sa famille». La notion de plaisir n'est pas très
évidente dans leur esprit, sauf pour ceux (rares) dont les parents
ont des professions artistiques : «Ma maman, qui est professeur de
chant, elle aime son travail.»
Le chômage,
en revanche, tous en parlent d'une même voix : «C'est quand
on perd son travail», «qu'on n'a plus d'argent», «qu'on
ne peut plus rien acheter», «qu'on est à la rue».
Une petite fille dont le papa est sans emploi dit : «Le travail lui
manque beaucoup. Il en parle souvent.» Dans l'ensemble, leurs deux
parents travaillent. Hormis les fils et filles de «policier»,
«infirmière», «banquière», «serveur»,
«instituteur», des métiers palpables pour des enfants,
ils ne savent pas vraiment précisément nommer ou expliquer
le métier de papa ou de maman, «ma mère, elle fait
des réunions, avec des docteurs, je crois», ou : «Mon
père, il fait un métier pour ceux qui veulent travailler
dans les entreprises. Il décide où ils vont travailler.»
Au-delà du flou, il y a un constat fait par quasi tous : le travail,
ça use. Maman et papa sont fatigués le soir, pas disponibles,
ou ils rentrent tard... et là, le travail de maman est perçu
comme beaucoup plus pénalisant que celui de papa. Dans la bouche
des enfants, c'est beaucoup maman «qui se plaint toujours d'être
fatiguée», maman qui «dit qu'elle s'ennuie dans son
travail à la mairie et se sent vidée le soir», maman
qui rentre tard, ou lorsqu'elle est de garde, découche. Bref, c'est
l'emploi du temps de maman qui, le plus souvent, rythme la vie de famille...
ce que les études sur la répartition des tâches ménagères
et la distribution des rôles à la maison confirment par ailleurs.
Pour autant,
comme maman travaille, les représentations qu'ils se font des métiers
sont moins sexuées que dans les livres pour enfants. Des filles
veulent devenir docteur, avocate ou notaire, mais c'est leur «maman»,
leur «tata», donc une femme de leur environnement, qui leur
en a parlé, pas leur papa. C'est maman aussi qui parfois raconte
des choses rigolotes sur son travail, sur des gens qu'elle croise, des
anecdotes sur ses collègues de travail.
Papa ? «Il
rentre tous les soirs à 23 heures», autrement dit, il travaille
souvent trop pour pouvoir en parler. C'est également maman qui explique
qu'il faut bien travailler à l'école pour faire un métier
intéressant plus tard : «Elle me dit que si je travaille bien
à l'école, je pourrai choisir le métier qui me plaît.
Sinon, je serai obligée de faire un métier idiot, comme mettre
des tampons sur des lettres.» Et c'est maman encore qui emmène
la plupart du temps son enfant au bureau, «le jour où j'ai
été malade», le week-end ou le mercredi, pendant les
vacances... Même si quelques-uns ont pu jouer avec l'ordinateur de
papa, ils et elles ont aussi vu «maman en réunion»,
«le chef de maman rentrer dans le bureau et lui donner des formulaires
à remplir», maman recevoir des gens en entretien, «maman
au milieu de ses collègues». Maman les a emmenés dans
son restaurant d'entreprise et à la cafétéria du bureau.
Et ils ont pu jouer sur son ordinateur à elle aussi. Du coup, lorsque
la discussion vient sur les métiers d'hommes, les demoiselles montent
au créneau : «Footballeur, c'est un métier d'homme»,
dit un petit garçon ; «ben non, il y a des footballeuses»,
répondent les filles. Néanmoins, elles ont plus de mal à
imaginer des hommes dans des métiers qu'elles considèrent
réservés aux femmes.
Et de fait,
dans la liste des métiers que les enfants de la classe connaissent,
le masculin l'emporte largement. Les métiers qu'ils mettent au féminin
sont ceux majoritairement occupés par des femmes : coiffeuse, caissière,
infirmière, danseuse, chanteuse, maquilleuse... Le président,
le monsieur des usines, le directeur, comme le policier, le gendarme, le
pompier, le mécanicien, l'explorateur, le fermier, le garagiste
restent des hommes.
VII. Apprendre à raconter
Parlez du film que vous êtes allé(e) voir,
ou bien d'une vidéo que vous venez de visionner - facile pour certain(e)s
d'entre vous! Pour les autres, consultez le site: http://faculty.uml.edu/jgarreau/50.212/syllabus.htm
Par exemple, à propos du film "Amélie"
(en français : "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain") [au
Lexington Flic]. Vous trouverez un excellent compte rendu au site suivant
du Français dans le monde: (disponible à la
bibliothèque) http://www.fdlm.org/fle/article/316/net316.html
VIII. Parler d'un article intéressant que vous avez découvert soit en ligne soit en bibliothèque
• En bibliothèque: Actualités (un magazine québecois très à la page) ; Le français dans le monde
• En ligne:
Le Journal français (surtout les Archives,
la partie récente qui est gratuite)
http://www.journalfrancais.com
France-Amérique (édition internationale
du
Figaro publiée à New York)
http://www.france-amerique.com/
Le Nouvel Observateur
http://www.nouvelobs.com
L'Express
http://www.lexpress.presse.fr/Express/
Marianne (lien inactif au 31 décembre)
http://www.marianne-en-ligne.fr/
Paris-Match
http://www.paris-match.com/
Par exemple si vous vouliez parler de Balthus, Delacroix,
Ensor, Picasso, Van Gogh, etc.
IX. Faites faire à la classe (en dix minutes!!) la visite virtuelle d'un musée
Site général: Réunion des musées
nationaux :
http://www.rmn.fr/
Visite du Musée d'Orsay :
http://www.musee-orsay.fr
Visite du Centre Pompidou (Beaubourg) :
http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/Home.nsf/docs/fhome
X. Si vous aimez la musique (moderne, il s'entend)
Voyez Chants et musiques du monde diffusés
par Radio France Internationale (rfi)
http://www.rfimusique.com/fr/index.html
XI. Et encore (d'autres suggestions suivront)
Sur le Québec et sa culture:
http://www.radio-canada.ca/culture/
Le site de tous les enfants francophones : (a kid =
un môme)
http://www.momes.net/
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